Bon et bien il est moment de manger! En outre des plats renommés qui font parti de la cuisine italienne, le Salente révèle son âme accueillant à travers les odeurs et les saveurs. La cuisine côtière, par exemple ; les oursins frais et du poisson juste pêché, mariné ou cuisiné à la grille, afin de déguster à fond tout les odeurs de la mer, que l’on peut manger après une baignade ou au clair de la lune… à vous le choix. La cuisine typique est héritière de l’ancienne économie agricole et comme un arbre permet aujourd’hui d’en cueillir ses fruits. Composée par des aliments pauvres, cette cuisine est soutenue par un bon dose de verve et fantaisie pour créer des plats appétissants et savoureux. Ces plats doivent être goutés dans leur versions traditionnelles et aussi dans leurs versions revisitées par les grands chefs d’aujourd’hui. La pitta, par exemple, est un gâteau de purée de pomme de terres farci avec une sauce aux oignons, olives, câpres et anchois (pour ceux qui les apprécies) le tout saupoudré de miettes de pain. Ou bien “ciceri e tria”: pois-chiches qui accompagnent des pâtes faites à main en forme de tagliatelle, une part desquelles sont frites pour les rendre croquantes et encore plus savoureuses ! Ou les “ municeddhre”, escargots locaux préparés dans une sauce aux oignons et aux feuilles de laurier. Et que dire des “pittule” qui sont des espèces de boules de pain frites qui peuvent être dégustées au naturel ou bien farcies de morue salée; d’un mixe d’olives noirs, d’anchois et de tomates ; de chou-fleur ; de thon ; de légumes locales comme les « sponsali » qui sont des endives sauvages ou bien les « cime di rape » qui sont les feuilles du navet ; ou bien quoi que se soit qui vous attire… vous vous lècherez les babines! Et vous ne résisterez d’autant pas aux tendres morceaux de viande de cheval cuits dans une dense sauce à la tomate e aux piments dans un pot en terre-cuite nommé “Pignata”; ou bien aux turcinieddhri, qui sont des petites roulades faites avec les entrailles de chèvre et d’agneau cuites avec du citron et du laurier pour donner un saveur distinctif. Et encore “il purpu alla pignata”, c’est à dire du poulpe cuit à feu lent dans un pot en terre cuite, ou bien les pâtes faites à maison dont les recettes se passent d’une génération à l’autre. Vous assisterez à un véritable voyage dans un voyage. Etes-vous prêts?
L’huile d’olive et le vin vont de paire avec notre culture et y sont un binôme indissociable et intrinsèque. La première est arrivée jusqu’ici dans le temps du Syrie; le deuxième (en dialecte “mieru”) était nommé “merum” (sincère, véritable) par les anciens Romains pour souligner son caractère vigoureux et intense par rapport aux autres vins du période. Etes-vous curieux? Nous espérons de si! Parce qu’il y a une différence toute à découvrir entre l’olive « Cellina » de Nardò et celle « Ogliarola » de Lecce. Et aussi parce que se frayer un chemin parmi la multitude de vins autochtones, dont une grande partie sont d’appellation d’origine contrôlée, peut devenir un jeu amusant..
En sentant son odeur on a envie de le suivre, complètement séduits, et avec l’instinct qui domine la raison on ne résiste pas d’en prendre une bouchée. Ceci est certainement le cas des “pasticciotti” des tartelettes ovales de pate brisée friable farcies d’une onctueuse crème anglaise, qui valent seules le voyage et sont de la tentation pure. Et après votre retour chez vous? Si vous avez encore envie de profiter de nos produits savoureux et colorés, il n y a rien de mieux que nos conserves de fruits et légumes maturés et séchés au soleil. Nous vous imaginons au petit déjeuner avec notre café et nos confitures, ou à midi avec un contour de légumes accompagné par « friselle », des pains croustillants qu’on immerge dans l’eau pour les ramollir, ou par « tarallini » des petits biscuits salés faits avec de la farine, de l’huile d’olive e du vin blanc, en espérant que tout ça vous fera sourire.
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